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L'apiculteur Pratique
L'apiculture Naturellement

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Voici quelques photos du camp 2018 principalement prises par Joseph DeMarzo:

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Revenons maintenant à votre programmation habituelle ...

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Pourquoi ce site web sur l'apiculture?

A moins d’avoir vécu au fin fond d’une grotte derniè-rement, vous devez sûrement savoir que les abeilles melli-fères et les apiculteurs sont confrontés à de nombreuses difficultés. Ce sont des problèmes considérables, complexes et pour la plupart inédits. Il y a bel et bien une menace qui pèse sur la survie de l’industrie apicole, et plus encore sur la survie de nombreuses plantes qui nous sont néces-saires, que nous consommons et beaucoup d’autres plantes constituant une part essentielle de l’environnement.

« Les personnes qui affirment qu’une chose ne peut pas être faite, ne devraient pas inter-rompre celles qui la font. » — George Bernard Shaw

Il semble y avoir une certaine polémique sur la possi-bilité de prendre soin des abeilles sans traitement. Cepen-dant, nous sommes nombreux à le faire et avec succès.

Alors que la plupart des apiculteurs déploient des ef-forts considérables pour combattre les acariens varroa, je suis heureux de dire que maintenant, mes plus grandes préoccupations sont : essayer de faire passer l’hiver à mes ruchettes de fécondation dans ma région, le Sud-Est du Nebraska ; essayer de trouver des ruches qui n’abîmeront pas mon dos au moment de les soulever ou encore recher-cher les moyens les plus simples pour nourrir les abeilles.

Mon but est donc d’expliquer d’abord comment gérer les problèmes apicoles actuels, puis la manière de travailler moins pour accomplir cependant plus.

Passons brièvement en revue les problèmes rencon-trés par les apiculteurs et leurs solutions. Les détails sont dans les chapitres et volumes subséquents.

Apiculture non durable

«L’apiculture a maintenant l’honneur douteux de devenir la première partie de notre système d’agriculture industrielle à tomber en morceaux. Cessons de prétendre qu’il se passe autre chose. Nous n'avons plus assez d'abeilles pour polliniser nos cultures. Chaque fois les abeilles traversent une période de ralentissement économique, nous réagissons en rendant les choses plus stressantes pour elles plutôt que moins - nous les déplaçons davantage souvent, exposez-les à des substances encore plus toxiques, ou remplissez l’équipement avec du matériel non testé et mal adapté. Nous accusons le climat, les acariens, les marchés, les nouvelles maladies, les consommateurs, les Chinois, les Allemands, les apiculteurs, les emballeurs, la communauté scientifique, le prix de l’essence, le réchauffement de la planète - tout plutôt que de faire face à ce qui se passe réellement. Nous perdons la capacité de prendre soin de vivre choses.»- Kirk Webster

Les ravageurs

Pourquoi donc avons-nous des problèmes ? Il y a un grand nombre de maladies et de parasites qui ont sévi en Amérique du Nord (et dans plusieurs autres régions du monde) ces trente dernières années (Voir le chapitre Les ennemis des abeilles). Comme quelqu’un l’a une fois dit, « vous ne pouvez point entretenir les abeilles comme grand-papa avait coutume de le faire car les abeilles de grand-papa sont mortes ». Nombreux sont les apiculteurs qui ont perdu beaucoup de leurs abeilles à un moment ou à un autre au cours des dernières décennies et le problème semble s’empirer. Les ravageurs sont donc un des pro-blèmes des apiculteurs, mais il y en a bien d’autres.

Patrimoine génétique appauvri

En Amérique du Nord, pour commencer, nous avons un patrimoine génétique restreint. Et, entre les pesticides, les parasites et les programmes beaucoup trop zélés desti-nés à contrôler les abeilles africanisées, nombreuses sont les colonies d’abeilles sauvages qui ont été détruites, ne laissant en vie que les reines qui sont ensuite vendues. Lorsqu’on prend en considération le fait qu’il n’existe qu’une poignée d’éleveurs fournissant 99% des reines, il s’agit là d’un bien petit patrimoine génétique. Cette défi-cience est d’ordinaire compensée par les abeilles sauvages et les apiculteurs qui élèvent eux-mêmes leurs reines, en dépit de la tendance actuelle qui est d’encourager tous les apiculteurs à acheter les reines plutôt qu’à en élever ; en particulier dans les zones africanisées.

Contamination

Un autre aspect du problème que sont les ravageurs, est la réponse standard donnée par les experts, à savoir l’utilisation de pesticides dans les ruches pour éliminer les acariens et autres parasites. Mais ces produits s’accumulent dans la cire et causent la stérilité chez les faux-bourdons, ce qui par ricochet engendre des reines défaillantes. Une estimation que j’ai entendue d’un expert sur le sujet, place le taux moyen de supercédure à trois fois par an. Ce qui signifie que les reines faiblissent et sont remplacées trois fois dans une année. Cette estimation m’étonne étant donné que la plupart de mes reines sont âgées de trois ans.

Mauvais patrimoine génétique

Le revers des traitements aux pesticides et aux anti-biotiques est la propagation continuelle d’abeilles qui ne peuvent pas survivre. Ce qui est l’exact opposé de ce dont nous avons besoin. Nous, apiculteurs, devons élever des abeilles qui peuvent survivre. Nous continuons aussi de propager des parasites qui sont assez résistants pour survivre à nos traitements. Pour résumer, nous continuons d’élever des abeilles faibles et des super-parasites. Pendant des années, nous avons élevé des abeilles pour les empê-cher d’élever des faux-bourdons, pour qu’elles soient plus grandes et pour qu’elles utilisent moins de propolis. Cer-tains de ces procédés rendent les abeilles contestables du point de vue de la reproduction (moins de faux bourdons et plus de grandes abeilles d’où plus de faux-bourdons de plus grande taille et plus lents) et d’autres procédés les rendent moins aptes à gérer les virus (moins de propolis).

Ecologie perturbée

Une colonie d’abeilles est en elle-même un système entier de champignons bénéfiques et sans danger, de bactéries, de levures, d’acariens, d’insectes et autres flore et faune qui dépendent des abeilles pour ce qui est de leur subsistance et dont les abeilles dépendent pour la fermen-tation du pollen et l’élimination des agents pathogènes. Toutes les désinsectisations tendent à tuer les acariens et les insectes. Tous les antibiotiques utilisés par les apicul-teurs tendent à tuer aussi bien les bactéries (la terramy-cine, la tylosine, les huiles essentielles, les acides orga-niques et le thymol) que les champignons et les levures (le fumidil, les huiles essentielles, les acides organiques et le thymol). L’équilibre entier de ce système précaire a été perturbé par tous les traitements utilisés dans la ruche. Récemment les apiculteurs sont passés à un nouvel antibio-tique, la tylosine, qui reste plus longtemps dans la ruche et contre laquelle les bactéries bénéfiques n’ont eu aucune chance de pouvoir développer une résistance. Ils sont aussi passés à l’acide formique, en guise de traitement, qui décale radicalement le pH de la ruche à l’acide et élimine de nombreux micro-organismes présents dans la ruche.

Château de cartes

Donc, les apiculteurs sur les conseils et avec l’assistance du Département de l’Agriculture des États-Unis (USDA, United States Department of Agriculture), et des universités, ont construit ce système précaire d’apiculture qui s’appuie sur des produits chimiques, des antibiotiques et des pesticides pour continuer à exister. Les apiculteurs continuent d’élever des parasites résistants qui peuvent survivre aux traitements, de contaminer la provision entière de cire avec des poisons (et nous fabriquons notre cire gaufrée à partir de cette cire contaminée, c’est donc un système fermé) et d’élever des reines qui ne peuvent survivre sans tous ces traitement.

Objectif apiculture durable

Cesser les traitements

La seule manière de parvenir à un système apicole durable est d’arrêter de traiter. Les traitements sont une spirale de la mort qui maintenant s’effondre. Toutefois, pour relever cette situation, vous devez absolument élever vos propres reines à partir d’abeilles locales survivantes. Alors seulement, vous pourrez obtenir des abeilles qui génétiquement peuvent survivre et des parasites qui peu-vent vivre harmonieusement avec leur hôte et l’environnement local. Aussi longtemps que nous traiterons, nous obtiendrons des abeilles de plus en plus faibles qui ne pourront survivre que si nous continuons de traiter, et des parasites plus forts qui ne pourront survivre que si nous les élevons assez vite pour résister à nos traitements. Aucune relation stable ne peut être développée tant que nous n’arrêtons pas de traiter.

Un autre problème est que si maintenant, nous met-tons simplement fin au système apicole que nous avons, les abeilles génétiquement et environnementalement affaiblies d’une manière générale mourront. Même si elles sont génétiquement capables de survivre dans un environne-ment sain (sans contamination), nous devons en arriver à un environnement où elles pourront survivre ou alors elles continueront de mourir. Quel est donc cet environnement ?

De la cire saine

Nous devons nettoyer la cire. En utilisant de la cire gaufrée faite à partir de cire recyclée et contaminée, nous ne pouvons pas obtenir de la cire propre. La provision mondiale de cire est maintenant contaminée par les acari-cides. Seuls des rayons naturels pourront nous fournir de la cire propre.

Des cellules de taille naturelle

Nous, apiculteurs, devons lutter contre les ravageurs de manière naturelle. Nous développerons plus cette partie au fur et à mesure que nous avancerons dans ce livre, mais Dee et Ed Lusby sont arrivés à la conclusion que la solution à cette situation est de revenir à des cellules de taille naturelle. La cire gaufrée (une source de contamination issue de l’accumulation des pesticides dans la provision mondiale de cire) est conçue pour pousser les abeilles à construire des cellules de la taille que nous leur imposons. Étant donné que les ouvrières et les faux-bourdons ne sont pas de la même taille, et puisque les apiculteurs pendant plus d’un siècle ont vu les faux-bourdons comme des ennemis de la production, ils utilisent la cire gaufrée pour contrôler la taille des cellules que les abeilles bâtissent. Au début, cela était basé sur les tailles naturelles des cellules. Les cellules d’une feuille de cire gaufrée mesuraient entre 4,4 et 5,05 mm environ. Mais ensuite, quelqu’un (François Huber a été le premier) a observé que les abeilles construi-sent des cellules de tailles variées et que les grandes abeilles émergent de grandes cellules tandis que les petites abeilles émergent de petites cellules. Baudoux décida alors que si les cellules étaient plus grandes, nous pourrions obtenir des abeilles plus grandes. L’hypothèse était que les abeilles plus grandes pouvaient transporter plus de nectar et étaient donc plus productives. De nos jours, nous avons donc une taille standard de cellule de cire gaufrée qui est 5,4 mm. Quand on considère que pour des cellules de 4,9 mm de taille, le rayon est épais d’environ 20 mm et que pour des cellules de 5,4 mm, le rayon est épais de 23 mm, cela fait une différence au niveau du volume. Selon Bau-doux, le volume d’une cellule de 5,555 mm est de 301 mm3. Le volume d’une cellule de 4,7 mm est de 192 mm3. La taille naturelle des cellules varie d’environ 4,4 à 5,1 mm avec 4,9 mm ou moins, comme taille commune dans le noyau du nid à couvain.

Alors, ce que nous avons, ce sont des cellules anor-malement grandes, engendrant des abeilles anormalement grandes. Nous aborderons plus le pourquoi et le comment dans le chapitre La taille naturelle des cellules du volume II de ce livre. La version courte est qu’avec la taille naturelle des cellules, nous prenons le contrôle de la population des varroas et nous pouvons finalement garder nos abeilles en vie sans tous les traitements.

Une alimentation naturelle

Le miel et le vrai pollen sont les aliments adéquats pour les abeilles. Le sirop de sucre a un pH plus élevé (6,0) que le miel (de 3,2 à 4,5) (le sucre est plus alcalin). En affirmant la même chose dans l’autre sens, le miel possède un pH moins élevé que le sirop de sucre (le miel est plus acide). Cela affecte la capacité reproductive de pratique-ment chaque maladie du couvain chez les abeilles en plus de la Nosema. Les maladies du couvain se reproduisent toutes plus au pH du sucre (6,0) qu’à celui du miel (~4,5). Sans compter que le miel et le vrai pollen sont plus nutritifs que le succédané de pollen et le sirop de sucre. Le pollen artificiel écourte la durée de vie des abeilles et les rend maladives.

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J'espère que tu apprécies,

Michael Bush

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Nouvelles

Bee Camp 19-25 May 2019

Passer du temps avec moi, parler d'abeilles et m'aider à faire du travail d'abeille et de ferme. Les cours seront en anglais car je ne parle pas français.

Nouveaux livres:

Biological Beekeeping Biological Beekeeping Back Cover

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Biological Beekeeping--The Way Back, by Dee and Ed Lusby

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This book is about how to move from conventional beekeeping methods to a system of natural beekeeping. The content of this book has been available for many years now on Beesource.com. It is offered here in the form of a book. These are Dee Lusby’s methods unedited, in her own words. This is Dee & Ed’s method of getting from mainstream beekeeping methods, back to biological methods. If you have read Dee's material on Beesource.com this is that but arranged as a very nice cloth bound book.

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Dee Lusby
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Beekeeping Mentor in a Book
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The Practical Beekeeper Der Praktische Imker, Natürliche Bienenzucht El Apicultor Práctico O Apicultor Prático L'apiculteur pratique

Hardback: $55:
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Price is $55

Details: Hardback 6 x 9 in. B&W 676 pages 1 5/8" thick 219 illustrations.

Huber's New Observations Upon Bees Huber's New Observations, back cover Nuevas observaciones sobre las abejas Les Nouvelles Observations Franz Hubers Neue Beobachtungen an den Bienen

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Détails: Relié 6" x 9" po. Noir et blanc 657 pages 1-15/16 "d'épaisseur 149 illustrations.

C’est probablement le livre sur les abeilles le plus important de toutes les publications. Ce que Huber a découvert et écrit ici a jeté les bases de toutes les connaissances pratiques des abeilles que nous avons aujourd'hui. Ses découvertes ont été si révolutionnaires que l’apiculture peut être divisée en deux époques très facilement, comme avant et après Huber.

Les avis sur Amazon, Barnes et Nobel, etc. sont toujours appréciés. S'il vous plaît, aidez-moi à passer le mot sur ce livre étonnant. Je l'ai aussi en espagnol, français et allemand.

Nouvelles observations de Huber sur les abeilles, français original avec une orthographe mise à jour avec des lettres inédites de Huber et une biographie.

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