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Localité

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Toute apiculture est locale

« Dans mes premières années de pratique apicole, les points de vue généralement diamétralement opposés exprimés par les différents correspondants des journaux apicoles souvent me déconcertaient énor-mément. Dans le même ordre d’idée, je pourrais dire qu’à cette époque, je ne rê-vais pas de merveilleuses différences de localité dans leur relation à la gestion des abeilles. J’ai vu, mesuré, pesé, comparé et considéré toutes les choses apicoles selon les normes de ma propre localité — le com-té de Genesee dans le Michigan. Il a fallu que je voie la blancheur des champs de sarrasin de New York, que j’admire la luxuriance des mélilots dans les faubourgs de Chicago, que je suive pendant des kilo-mètres les vastes fossés d’irrigation du Colorado qui ont permis le pourpre royal que donne la floraison de la luzerne, et que j’escalade les montagnes en Californie, me propulsant en agrippant de l’armoise pour pleinement réaliser toutes les implications apicoles qu’il y a dans ce petit mot — loca-lité. » — W.Z. Hutchinson, Advanced Bee Culture

Il semble plutôt évident que la pratique de l’apiculture en Floride ne sera pas la même que dans le Vermont, mais ce que les gens ne semblent pas réaliser, c’est que même sous de mêmes climats hivernaux, l’apiculture reste locale. Les miellées qu’il y a dans le Ver-mont ne sont pas les mêmes que celles du Nebraska. Les problèmes posés par des facteurs tels que la condensation peuvent grandement être tributaires du climat local. Par exemple, lorsque je pratiquais l’apiculture dans la panhan-dle du Nebraska, la condensation n’a jamais été un pro-blème. Mais dans le sud-est du Nebraska, ça l’est. Il y fait plus froid que dans la panhandle, et encore, à cause des différences d’humidité, ce n’est pas un problème là-bas. Tout ceci semble plutôt évident et pourtant les gens conti-nuent de demander des conseils et d’en donner tout en donnant leurs contraires en fonction de leurs expériences locales sans considération aucune du fait que les avertis-sements donnés par un apiculteur, qu’ils pensent injusti-fiées, peuvent l’être dans certaines localités et ne pas l’être dans d’autres. Evidemment, ceci s’applique aussi à des choses comme le nombre de boîtes, le poids de provisions nécessaire aux abeilles pour passer l’hiver, le bon moment pour gérer l’essaimage, la bonne période pour commencer l’élevage de reines, le bon moment pour faire des divisions et ainsi de suite.

Michael Bush

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